14 février 2022

Comment votre métier au Québec influence la prime d’assurance invalidité ?

Comment votre métier au Québec influence la prime d’assurance invalidité ?

Découvrez comment votre profession au Québec impacte le coût de l'assurance invalidité et adaptez votre couverture à vos besoins professionnels spécifiques.

Martin J.

Stratège

Concept Général

5 min

Employé de café souriant avec des boissons, illustrant comment le métier au Québec influence la prime d’assurance invalidité.
Employé de café souriant avec des boissons, illustrant comment le métier au Québec influence la prime d’assurance invalidité.

Lorsqu’on magasine une assurance invalidité au Québec, on se penche souvent sur le montant des prestations, la période d’attente ou encore la durée de la couverture. Pourtant, un facteur passe parfois sous le radar : votre métier. La profession que vous exercez, qu’elle soit risquée, exigeante physiquement ou marquée par un horaire atypique, a un impact direct sur le coût et les garanties de votre assurance invalidité.


Dans cet article, nous démêlons les raisons pour lesquelles votre emploi influence le montant de votre prime et vous proposons quelques pistes pour choisir une protection adaptée à votre réalité professionnelle québécoise.


Pourquoi la profession impacte-t-elle la prime d’assurance invalidité ?


Au Québec, comme ailleurs, les compagnies d’assurance évaluent le risque avant de fixer une prime. Cette évaluation repose sur plusieurs critères, dont l’âge, l’état de santé et… la profession. Certains métiers comportent davantage de risques d’accidents ou de maladies professionnelles, ce qui influence le niveau de protection nécessaire et, par conséquent, le montant de la prime. Un électricien travaillant sur des chantiers en hauteur ou un camionneur parcourant de longues distances sur les routes québécoises ne sera pas évalué de la même façon qu’une personne œuvrant dans un environnement de bureau moins exposé aux accidents.

Les métiers à risques : un surcoût incontournable


Les travailleurs manuels, les employés d’usine, les artisans de la construction ou les professionnels de la santé sur le terrain sont exposés à des environnements plus dangereux ou plus exigeants. Les risques d’accidents, de troubles musculosquelettiques ou de maladies liées à l’activité sont plus élevés. Les assureurs en tiennent compte et ajustent les primes en conséquence. Bien que cela puisse entraîner un coût plus important, l’avantage est clair : une protection mieux adaptée, capable de couvrir des scénarios d’invalidité plus variés et parfois plus fréquents.


Les travailleurs autonomes et professions libérales : flexibilité et réalités fluctuantes


Au Québec, être travailleur autonome ou exercer une profession libérale (consultant, comptable indépendant, dentiste, physiothérapeute, etc.) implique souvent des revenus variables et une organisation du travail plus flexible. Les assureurs offrent généralement des formules modulables, permettant d’adapter les protections à l’évolution de votre carrière. Cette flexibilité a toutefois un prix : l’absence d’un employeur pour négocier des assurances collectives ou répartir les risques signifie souvent une prime plus élevée, mais aussi une couverture mieux adaptée à vos besoins spécifiques.

Les emplois de bureau : un risque moindre, mais pas nul


Les personnes travaillant dans un bureau, un centre d’appels ou un service à la clientèle sont moins susceptibles de subir des accidents graves liés à leur profession. Cependant, les troubles liés au stress, aux postures sédentaires ou aux mouvements répétitifs ne sont pas à négliger. Les assureurs savent que certaines invalidités peuvent survenir même dans un environnement considéré comme sécuritaire. Vos primes pourraient ainsi demeurer plus accessibles, tout en vous assurant une protection contre les impondérables de la vie professionnelle.


Comment adapter votre assurance invalidité à votre métier ?


  1. Faites le point sur vos risques réels : Analysez votre environnement de travail, les conditions physiques et psychologiques liées à votre emploi. Un travailleur manuel devra porter une attention particulière aux protections en cas d’accident, tandis qu’un professionnel de bureau envisagera davantage les problèmes de santé à long terme.

  2. Consultez un conseiller en sécurité financière : Un conseiller familiarisé avec la réalité du marché québécois pourra vous aider à choisir la formule la mieux adaptée à votre profession. Il pourra notamment vous orienter vers les polices d’assurance offrant le meilleur rapport qualité-prix.

  3. Comparez les offres : Les compagnies d’assurance au Québec proposent différentes formules et grilles tarifaires. Faites jouer la concurrence, obtenez plusieurs soumissions et comparez les conditions, les exclusions et les montants des prestations.

  4. Réévaluez votre couverture régulièrement : Les carrières évoluent avec le temps. Pensez à ajuster votre assurance invalidité si vous changez d’emploi, de secteur, ou si vous passez du statut de salarié à celui de travailleur autonome (ou vice-versa).



Conclusion

Au Québec, votre profession est un facteur clé dans la détermination de vos primes d’assurance invalidité. Que vous soyez exposé à des risques physiques importants, que vous travailliez à votre compte ou derrière un bureau, comprendre cette influence vous permettra d’obtenir une couverture mieux adaptée à votre réalité. En prenant le temps de comparer les offres, de solliciter des conseils spécialisés et de réévaluer votre contrat à chaque étape de votre carrière, vous assurerez une tranquillité d’esprit face aux aléas de la vie professionnelle.

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